Comparatif ecommerçants écolo contre ecommerçants classiques

Effet de mode ou vraie transformation des mentalités, le mouvement écolo a depuis quelques années atteint tous les milieux, tous les secteurs et tous les types de produits. Qu’elles soient pétries de bonnes attentions ou qu’elles aient flairé un nouveau filon, nombreuses sont les entreprises qui, aujourd’hui, s’en réclament. Du pantalon pour homme au bloc-notes papier en passant par la boîte de céréales, chacun y va de sa mention « fabriqué à l’aide de papier recyclé » ou « produit en respectant l’environnement selon la norme X ».

C’est un argument de vente en général assez accrocheur, à tel point que certaines grandes entreprises en ont fait leur unique spécialisation. Le client a facilement tendance à se laisser aller à payer quelques centimes de plus pour un produit équivalent mais dont l’impact sur l’environnement sera moindre. Car oui, la conscience écologique est un plus pour la société, mais elle a un prix !

Prenons un exemple concret : un spray dégraissant pour la cuisine. L’intérêt d’un produit vert dans cette gamme tient dans le fait que tous les produits d’entretien ont en général une composition chimique potentiellement dangereuse pour la nature. Le but est donc de limiter l’impact en renonçant à certaines molécules pour les remplacer par d’autres plus « éco-friendly ». Un spray de ce type coûte 3€89 du litre sur le site d’Amazon contre 2€92 pour un produit équivalent classique. On constate donc une majoration de 25%, ce qui rapporté à un caddie complet peut vite faire monter la note.

Néanmoins l’exemple donné est celui de produits chimiques, plus enclins que la moyenne à faire monter le prix des produits écologiques. De plus il semblerait que l’écart avec les prix des produits classiques dans les supermarchés en dur ne soit pas si important. On perd donc en écologie ce qu’on gagne en économie de personnel et de loyer !

Ces exemples de concessions entre marge et écologie peuvent être étendus à tous les types de secteurs et toutes les gammes de prix. On constate par exemple, dans le secteur de la mode, que certaines marques comme André utilisent du cuir issu de la déforestation pour la réalisation de leurs chaussures pour femme, notamment leurs boots femme.  On pourrait en dire autant quant aux produits que l’on peut trouver dans une robe fashion ou tout autre type de vêtement pour femme tendance de marques internationales comme Kookaï ou La Redoute. On trouve même aujourd’hui des pièces de voitures dont les matériaux sont plus écologiques pour des questions techniques et économiques (le fait qu’ils soient plus légers par exemple permet une consommation moindre de carburants). Sans parler du développement à grande vitesse de la voiture électrique, voire du moteur à eau !

L’écologie est donc un moyen intelligent de faire des économies dans certains secteurs, aussi bien du point de vue du consommateur que de celui du producteur. Espérons donc que la recherche et développement permettra à l’avenir de rendre tous les produits écologiques aussi bons marchés que leurs équivalents classiques, voire moins chers.

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